mercredi 2 mai 2012

Mon article journaliste

« La nature ne pardonne pas! Êtes-vous prêt?»
Le slogan percutant de la semaine de la sécurité civile qui aura lieu du 16 au 12 mai 2012.

Le thème de l’année de 2011 est «La nature ne pardonne pas! Avez-vous votre trousse d’urgence?». Dans certaine région du Québec, les citoyens ont pus visiter des stands d’information de la part des partenaires en sécurité civile pendant cette semaine. En Mauricie, des ateliers ont été offerts aux élèves de 5e et 6e année du primaire, dans 7 écoles.
Par Christina Connelly.

Kiosque à Laurier, 2011.
Source: http://www.securitepublique.qc.ca/

À Laurier Québec, un kiosque a été ouvert pour le public afin de les sensibiliser à la préparation en cas d’urgence. Le dépliant En situation d’urgence savez-vous quoi faire? A été distribué aux citoyens. À Terrebonne, le nouveau logo de la sécurité civile locale a été dévoilé au public où il y a eu lieu des activités promotionnelles. Quant à la ville de Gatineau, le conseil municipal a dévoilé son nouveau plan des mesures d’urgences à la population pendant une  présentation au Théâtre Palace.

Quand le destin s’en mêle
L’activité a eu beaucoup de succès dans la ville de Saint-Colomban. Notamment à cause que l’activité a été faite dans la nouvelle bibliothèque de la ville, ainsi qu’à la suite d’une panne d’électricité provoquée par une tempête : «L’activité a suscité beaucoup d’intérêt auprès de la population, car le jeudi et le vendredi précédant la Semaine de la sécurité civile, une tempête de vent a privé d’électricité plusieurs milliers de citoyens qui ont été par le fait même sensibilisés à l’importance d’être toujours prêts en cas de situations d’urgence» indique M. Sébastien Manseau, le capitaine de la prévention du service de la sécurité incendie de Saint-Colomban.

Depuis 2008, le Ministère de la Sécurité Publique organise une semaine de prévention portant sur la sécurité civile à chaque année dans la première semaine du mois de mai. Le but de cet événement est sensibiliser les citoyens à se préparer un plan de sécurité, à se munir d’une trousse d’urgence pour se subvenir pendant 72 heures, et à apprendre à mieux se préparer face aux éventuels sinistres. Des intervenants et des organismes locaux doivent faire de la prévention auprès du public.

Les raisons qui poussent à se préparer.
Plusieurs raisons nous poussent à se préparer en cas d’urgence. Particulièrement avec les caprices de dame nature, d’où le slogan que la nature ne pardonne pas. Cependant, les catastrophes naturelles ne proviennent pas seulement de la nature. On n’a qu’à penser à une rupture de garage, une panne majeure en électricité ou à un déversement de produits toxiques en circulation dans nos routes qui peuvent être autant considéré comme une catastrophe.

Les constats de 2010
Selon une enquête sur la Semaine de la sécurité civile de l’édition 2010, les citoyens qui ont pus voir les messages publicitaires n’ont pas été nombreux à être concernés, soit de 17% qui ont pris des initiatives telles que se préparer un plan familial et s’équiper, comparativement à 82% qui n’ont rien fait. Dans les répondants, 85% estiment qu’un plan et une trousse dont nécessaire pour la sécurité de leur famille. Même si 54% de personnes interrogées considèrent qu’il est peu probable que leur région soit touchée par une catastrophe, plus de la moitié savent quoi faire et où demander de l’aide en cas d’urgence.

Quant à cette année…

Affiche pour la semaine de la sécurité civile pour l'édition de 2012.
Source: http://www.securitepublique.qc.ca/
Cette année, le thème était «La nature ne pardonne pas! Êtes-vous prêts?». Dans deux semaines va avoir lieu la Semaine de la sécurité civile. Pendant cette semaine, des conseils municipaux veillent à mettre à jour leurs plans des mesures d’urgences. Des kiosques d’informations ainsi que de l’animation sont prévues dans certaines villes pour souligner cet événement. Les inondations, les pannes de courants majeures ou des tempêtes arrivent souvent sans crier garde. Le proverbe qui dit «Une personne avertie en vaut deux» semble tout à fait approprié dans ce contexte. Désormais, j’espère que la Semaine de la sécurité civile incitera la population à se préparer où cas où, car la sécurité civile est une responsabilité partagée.

Mon entrevue avec un spécialiste


Pour mon entrevue avec un expert, j’avais contacté le coordonnateur adjoint des mesures d’urgences. Pour des raisons qui le regardent, il ne m’a pas donnée suite. Je crois que cela aurait été vraiment intéressant d’avoir son témoignage car il était présent lors de l’évacuation de Wemotaci en 2010. Il a du vécu, et c’est ce qu’il me manque dans mon blog sur la sécurité civile.
Finalement, je vais tenter de répondre aux questions, que j’avais préparé et envoyé, en mettant une piste de réflexion. Alors, les réponses sont issues de moi et de ce que je sais.
Bonne lecture!

1)         Dans votre plan des mesures d’urgence, quelles sont les catastrophes naturelles qui sont tenues comptes?
Il y a peut-être les feux de forêt qui sont tenus compte. Wemotaci a été frappé par deux feux jusqu’à date, soit en 2010 et en 1998. Sinon, les catastrophes probables sont les pannes de courants majeures, une rupture du barrage, une inondation ou une pandémie.

2)         Est-ce qu’il y a d’autres sinistres d’origine humaine qui sont tenus compte dans votre plan d’urgence?
            D’après moi, je crois qu’ils ont planifiés d’intervenir dans le cas d’une pandémie.

3)         Est-ce qu’il y a différent seuil d’intervention? Quand est-ce que vous décidez d’intervenir?
Je crois qu’ils interviennent quand l’intégrité des personnes est en danger. Sinon, je crois qu’ils interviennent quand la situation l’exige. Chaque situation est différente.

4)         Selon votre expérience lors de l’évacuation de 2010, quels sont les problèmes dont vous avez rencontrés?
Je me souviens qu’ils avaient utilisés le camion de pompier pour avertir qu’ils évacuaient la communauté. Je crois qu’ils ne pouvaient pas joindre une minorité de gens comme ceux qui n’avaient pas de radio.
Sinon, il y a l’évacuation des chiens. Ils sont nombreux, et parfois sans propriétaire.
La pénurie de gaz a tout affectée l’évacuation des membres de la communauté. C’était un problème majeur. Finalement, ils ont ordonnés l’évacuation vers la plage où le danger était moins présent. Deux heures plus tard, des autobus et des taxis sont venus embarquer des personnes pour les amener à La Tuque.

5)         Contenu des nombreux comités et organisation externes, est-ce que c’est difficile de communiquer les informations et coordonner une évacuation?
Je crois que oui! La SOPFEU insistait pour dire que la communauté n’était pas en danger. Il y avait un premier feu qui s’était déclaré vers le lac Sauvage, qui était situé à 15 KM de la communauté. Ils disaient qu’avec le vent, le feu du lac Sauvage ne constituait pas un danger. Selon eux, c’était l’autre feu qui était dangereux, celui qui venait de la vieille réserve. Les autorités ont contestés ce que la SOPFEU disait. Ils ont procédés à l’évacuation et commandés les avions citernes.

6)         Combien d’organisations, autant internes et externes sont-ils impliqués lors d’une intervention?
Au moins sept! À l’interne, il y a les services de police, de la santé et de l’éducation. Le conseil lui-même.
À l’externe, il y a la ville de La Tuque, la SOPFEU, le gouvernement fédéral.

7)         Quelles sont les interventions du gouvernement fédéral et provincial lors d’une évacuation?
Je crois que le gouvernement provincial ne pouvait pas intervenir directement parce que les communautés autochtones sont régit par le gouvernement fédéral. Je crois que le gouvernement fédéral a versé une subvention pour défrayer les coûts reliés à l’évacuation, comme l’hébergement, comme qu’il ferrait pour n’importe quelle autre municipalité ou communauté.

8)         Quels droits sont limités des citoyens lors d’une évacuation?
Le droit de circuler dans la communauté. Il faut détenir une passe pour entrer dans la réserve.

9)         Le fait de limiter certains droits (comme la liberté de circuler dans la communauté) a-t-il causé des conflits avec certains individus?
            Oui. Je pense surtout après 9 jours à La Tuque. Certains voulaient rentrer à la maison.

10)       En général, quel pouvoir que le comité détient? Qu’est que le comité a le droit de faire et de ne pas faire?
Le comité se doit de mettre à jour les plans d’interventions. Mais, l’adoption du plan doit se faire par le conseil municipal. Le comité à lui seul ne peut pas déclarer l’état d’urgence. Il peut recommander au maire ou chef de faire la déclaration.












vendredi 27 avril 2012

Ma réflexion sur la sécurité civile et sur le cours

Mieux vaut prévenir que guérir est une réflexion qui s’applique bien dans le domaine de la sécurité civile. Il est toujours souhaitable de se préparer à l’imprévisible car on se ne jamais quand dame nature va faire des caprices ou quand des accidents arrivent sans prévenir. Depuis le début de la session, j’ai définie qu’est-ce que la sécurité civile et son intervention. J’ai mis en évidence les causes et les conséquences de la gestion de la sécurité civile ainsi que les acteurs impliqués. Toute cette recherche aboutit vers une sensibilisation à se préparer au pire qu’il peut se produire, que ce soit en cas de rupture de barrage ou un déversement de produit chimique etc. .... Individuellement, on peut toujours faire quelques choses lorsqu’un sinistre se produit.

Dans un premier temps, si on veut agir efficacement, on peut toujours se préparer un plan d’urgence individuel ou familial. Dans le site http://www.preparez-vous.gc.ca/, le Gouvernement du Canada a mis en ligne un vidéo qui explique la préparation d’un plan d’urgence familial. Dans cette vidéo, ils mettent en scène trois scénarios possibles et des recommandations de quoi faire en ce moment précis. Il ne faut pas oublier que la sécurité est primordiale. Loin de constituer de la paranoïa, il est conseillé de s’équiper d’une trousse d’urgence qui nous permettra de subsister pendant 72 heures lors d’un sinistre. La trousse doit comprendre de l’eau potable, de la nourriture non périssable, une radio à piles, des briquets ou allumettes, un couteau, un masque à poussière etc.… Vous trouverez la liste complète sur le site de la Sécurité Publique du Québec. Pour ceux qui le désirent, on peut se procurer des trousses préassemblées dans des organisations ou des magasins spécialisés.

Concernant le cours d’Enjeux géographiques, j’avais de la misère, au début, à cerner l’aspect de la géographie dans la sécurité civile. Ce que j’ai trouvé est qu’elle concerne aussi la prévention de l’environnement et que les risques dépendent des milieux géographiques. Sinon, j’ai adoré le cours par tutorat parce que je pouvais choisir quand je peux travailler, à la maison. La chose à améliorer est le choix du blog. Je pense que ça aurait été plus facile d’interagir s’il y a un blog sur Léa au lieu de Blogger.





Sources :
Gouvernement du Canada (2012), Transcription de la vidéo «Comment préparer un plan d’urgence familial», [En ligne], http://www.preparez-vous.gc.ca/sm/trnscrpt-ml-pln-fra.aspx, (Page consultée le 6 février 2012).

Sécurité Publique du Québec (2010), Trousse d’urgence, [En ligne], http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-civile/se-preparer-aux-sinistres/plan-fa..., (Page consultée le 1 février 2012).

jeudi 12 avril 2012

La controverse de la sécurité civile et son intervention.

Toute chose possède deux côté de la médaille. Comme pour plusieurs enjeux, on peut observer des avantages et des inconvénients dans la sécurité civile. À première vue, la sécurité civile doit évaluer les risques et la vulnérabilité des villes, des régions ou des provinces dans le but d’établir un plan d’urgence. Sauf que pour les sceptiques, il est difficile de croire que l’on peut tout prévenir. Au sujet des interventions, il peut y avoir une discorde entre les interventions et la mise en place des nouvelles règles qui posent des contraintes aux citoyens. Au terme de ces réflexions, il y a le fait qu’il y a de nombreux bureaux et d’intervenants qui oeuvrent dans la sécurité civile.


Source image: http://www.cyberpresse.ca
Dans l’élaboration des plans des mesures d’urgences, les intervenants sont nombreux à participer à l’analyse des risques et à la prévision de ces évènements. Les comités et les organismes gouvernementaux doivent établir des solutions possibles pour intervenir en cas de sinistre. En théorie, ses mesures et ses interventions sont supposées fonctionner. En pratique, on ne peut pas tout prévoir comme en témoigne la pénurie de gaz lors de l’évacuation de Wemotaci en 2010. Elle était un élément imprévu dans le plan d’urgence. Essentiellement, il est difficile de tout prévoir même si on veut se préparer à tout.


Source image: http://www.radio-canada.ca
 D’une autre part, il y a une autre controverse qui oppose les autorités et les citoyens. En effet, les intervenants doivent utiliser leurs pouvoirs pour s’assurer une cohésion lors des interventions. C’est à dire qu’ils peuvent limiter certains droits aux citoyens pour leurs propres protections (ex. le droit de circuler librement dans la ville). Ses mesures ont le but de faciliter les interventions et de s’assurer de la sécurité de tous. Cependant,  certains individus peuvent refuser de collaborer. Pour eux, ses privations sont  interpréter comme de la pression qui leurs privent de certains droit. Selon la loi, les citoyens ont certaines responsabilités lors de l’état d’urgence comme se soumettre aux règles imposées par les autorités, solliciter l'aide de tout citoyen en mesure d'assister les intervenants, réquisitionner certains biens et territoires. De plus, la municipalité, les membres du conseil et les personnes habilitées à agir ne peuvent être poursuivis en justice pour un acte accompli de bonne foi dans l'exercice de ces pouvoirs. Au niveau de la loi, il y a un article qui stipule que si les individus sont au courant de certaines risques associés à leurs propriétés, ils tenus responsable d’accepter les risques ainsi que les coûts pouvant relier en cas de sinistre. Paradoxalement, il y a un autre article qui dit que nous sommes obligés de faire preuve de prévoyance et de prudence en tous temps. Tout compte fait, la sécurité civile se rapporte aussi aux droits des individus pour le meilleur et pour le pire.


En ce qui concerne les organismes et les comités, on peut constater que le domaine de la sécurité civile possède de nombreuses organisations qui ont chacun leurs étendus d’activités. Dans l’organisation de la sécurité civile au Québec, il y a les municipalités qui doivent intervenir en premier selon leur plan. Ensuite, il y a les responsabilités du gouvernement du Québec avec le Comité de sécurité civile du Québec (CSCQ) et l’Organisation de la sécurité civile (OSCQ). Au niveau régional, il y a l’Organisations régionales de la sécurité civile du Québec (ORSC). Cela dit que le système regorge de nombreuses organisations qui peut intervenir plus ou moins efficacement selon les circonstances. Le danger est que chacun ont une vision de la situation qui peut être différente. Par exemple, le comité local voit d’avantage les risques que les intervenants de l’extérieur. Quand il y a une bonne coopération, l’avantage est qu’il y a une meilleure gestion des sinistres et les responsabilités sont partagées.

Pour toutes ces raisons, l’organisation de la sécurité civile a des avantages et des inconvénients. Il y a la dichotomie entre les prévisions et les imprévus qui peuvent se produire. De plus, les citoyens sont touchés au niveau juridique tant que pour le bien et pour le mal. Finalement, il y a les deux côtés des nombreux organismes que la sécurité civile possède dans son organisation.



Source :

Gouvernement du Québec (2012), Loi sur la sécurité civile, [En ligne], http://loisurlasecuritecivile.qc.ca (page consulté le 29 février 2012)

Gouvernement du Canada (2011), Système national d’intervention d’urgence,  [En ligne], http://www.securitepublique.gc.ca, (Page consultée le 1 avril 2012).

Gouvernement du Québec (SD), Trousse d’information pour le coordonnateur municipal de la sécurité civile, [En ligne], format PDF, http://www.securitecivile.gouv.qc.ca (Page consultée le 1 février 2012).

mercredi 29 février 2012

Les acteurs

Dans le domaine de la sécurité civile, les acteurs qui participent de proches ou de loin sont nombreux. Respectivement, ils ont chacun des rôles et des responsabilités à assumer auprès de leur population. Par contre, chaque citoyen a la responsabilité de se préparer adéquatement, de s’informer et de se munir d’une trousse d’urgence. C'est certain que les citoyens sont les acteurs les plus important étant donner ses responsabilités envers sa survie, mais aussi ceux des autres. Tout au moins, les individus peuvent compter sur les acteurs qui oeuvrent dans la sécurité civile.  Au niveau des localités et des municipalités, on retrouve un comité municipal de la sécurité civile et son coordonnateur. Ensuite, il y a la direction e l’organisation régionale. Finalement, on retrouve l’organisation nationale et gouvernementale.
Le coordonnateur municipal de la sécurité civile aussi appelé coordonnateur des mesures d’urgences : Le coordonnateur municipal assume des responsabilités autant avant qu’un sinistre arrive que pendant, en collaboration avec un comité municipal de la sécurité civile.
·         Lors de l’absence de sinistre, il doit coordonner l’élaboration et la mise à jour du plan municipal de sécurité civile.  Également, il s’assure de faire de la prévention et se charge de faire circuler des informations parmi d’autres organismes œuvrant pour la sécurité civile. Il se charge de veiller sur la collaboration des organismes, du comité, ainsi que de prévoir les ressources nécessaires en cas de sinistre.

·         Lors d’un sinistre, il a le rôle d’ouvrir le centre de coordination municipal  (CCM) ou un centre des opérations d’urgences sur le site du sinistre. Par son leadership, il doit s’assurer qu’il y ait une bonne communication entre les autres intervenants (le conseil municipal, les organismes de secours, la Croix Rouge, les experts ou les membres d’OMSC).  Par contre, en cas de sinistres majeurs ou dans les situations où le plan ne répond pas aux interventions nécessaires, le conseil municipal ou le maire détient le pourvoir de déclarer l’état d’urgence pour demander l’aide auprès des ressources gouvernementales.
Le comité municipal de la sécurité civile : Ce comité, formé d’élus et de fonctionnaires de la municipalité, détermine les orientations du plan de la sécurité civile ainsi que la préparation des ressources nécessaires lors des situations d’urgence.
L’organisation municipale de la sécurité civile (OMSC): Le rôle de l’organisation se situe par rapport aux interventions plus directes lors de l’état d’urgence. Elle inclut le coordonnateur municipal de la sécurité civile, quelques représentants des services essentiels (infirmières, pompiers, policiers etc.…) et les bénévoles.
L’organisation régionale de la sécurité civile (ORSC) : Composée de coordonnateurs régionaux de la sécurité civile, elle a le rôle de soutenir les municipalités touchées par un sinistre et veille à ce que les actions des ministères et des organismes répondent aux besoins des autorités responsables de la sécurité civile dans les territoires touchés.
Direction régionale de la sécurité civile et de la sécurité incendie (DGSCSI) : La direction soutient les activités de prévention des sinistres, de coordonner les ressources gouvernementales et d’assister les municipalités en état d’urgence.


Un centre de coordination régional lors de l'innondation en Montérégie, http://www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-civile/publications-statistiques-civile/inter-action/8144/8177/8179.html
Le comité de sécurité civile du Québec (CSCQ) : Ce comité est l’instance où siègent les sous-ministres et dirigeants des principaux ministères et organismes interpellés par la gestion des sinistres, de même que le coordonnateur gouvernemental. Ce comité est dirigé par le secrétaire général du gouvernement du Québec. Il a le rôle d’approuver les orientations gouvernementales en sécurité civile présentées par l’OSCQ. En cas de sinistre, il supervise les activités gouvernementales et assure la liaison avec les autorités politiques.
L’organisation de la sécurité civile du Québec (OSCQ) : L’OSCQ planifie les mesures de sécurité civile à l’échelle nationale. Lors d’un sinistre, elle met en place les mesures prévues du plan national de sécurité civile pour soutenir les régions touchées. De plus, elle maintient le lien avec d’autres partenaires externes (ressources du gouvernement du Canada, les autres provinces ou États voisines). Elle possède un lieu où les informations sont traitées appelés le centre des opérations gouvernementales.
Le gouvernement du Québec : Responsabilité de s’assurer la cohérence des actions visant à protéger les personnes, les biens, l’environnement et les collectivités contre les sinistres. Il a la responsabilité de maintenir un plan national qui consiste à prévoir et à organiser les actions concertées des ministères et des organismes publics. Il a la responsabilité de déclarer l’État D’urgence National  qui autorise le gouvernement à agir en dehors des règles habituelles dans le but de protéger les individus.

Le gouvernement du Canada : Le gouvernement fédéral a le rôle d’appuyer les provinces et les territoires. Si la situation est hors de contrôle pour les autorités provinciales, il peut intervenir dans la coordination des interventions d’urgence.


Pour conclure, la sécurité civile regorge de comité et d’organisation, passant de municipal, régional à national. D’une part et d’autres, les acteurs sont nombreux, pour ne pas dire trop nombreux. La différence est qu’un chacun a des pouvoir ou des responsabilités  limités selon leurs champs d’interventions et leurs territoires qui desservent. D’un autre point de vue, c’est à se demander si chaque acteur peut répondre efficacement ou si les actions et les mesures recommandées peuvent se contredire entre les organisations.

Gouvernement du Québec (2011), Inter-Action, Vol. 2, numéro 2, Hiver-printemps, 22 p.
Gouvernement du Québec (2009), Gestion des risques en sécurité civile, [En ligne], format PDF, http://www.securitecivile.gouv.qc.ca (Page consultée le 6 février 2012).
Gouvernement du Québec (SD), Trousse d’information pour le coordonnateur municipal de la sécurité civile, [En ligne], format PDF, http://www.securitecivile.gouv.qc.ca (Page consultée le 1 février 2012).
Sécurité publique du Québec (SD), La sécurité civile : Une responsabilité partagée, [En ligne], format PDF, http://www.msp.gouv.qc.ca/secivile.com

jeudi 23 février 2012

Les conséquences des sinistres et des interventions

À une époque où catastrophes naturelles sont de plus en plus intense et fréquent, et que les activités humaines sont plus risquées, la société peut en subir de lourdes conséquences dans plusieurs paliers. Cependant, certaines conséquences peuvent être positives, mais les médias ont une préférence pour les bilans négatifs à la suite d’une catastrophe. Dans cet ordre d’idées, je vais présenter les conséquences  des sinistres sous différents angles. En premier lieu, je vais exposer les conséquences qui portent sur les individus. Ensuite, je vais présenter les conséquences sur la société ou sur la communauté et de l’environnement. Enfin, je vais aborder les résultats possibles de diverses interventions en matière de sécurité civile et leurs effets sur la société.

Suite à un sinistre, les individus peuvent avoir plusieurs réactions suites aux stress reliés à un événement traumatisant. Certains individus peuvent ressentir un état de stress post-traumatique après un sinistre. Les symptômes, qui peuvent apparaître pendant la période de rétablissement où la vie reprend son cours normale, que les individus éprouvent sont des crises d’angoisse, des phobies, des obsessions, des cauchemars ou des flash-back etc.… Cependant, les conséquences psychologiques sont variables d’un individu à l’autre. La sécurité civile prévoit, dans son plan d’intervention, une aide psychologique pour les victimes pendant et après un sinistre. D’un autre côté, les sinistres peuvent avoir des conséquences sur la santé des individus. On peut parler d’intoxication, de blessures graves ou mineures ou même provoquer la mort. On n’a qu’à penser à la crise du verglas de 1998, certaines personnes ont été victimes d’intoxication au monoxyde de carbone suite au chauffage alternatif au propane ou aux hydrocarbures, et des intoxications alimentaires causées par la conservation des aliments dont les réfrigérateurs étaient inopérants. De plus, 4 personnes avaient perdus la vie à cause de l’hypothermie. À court terme, les sinistres peuvent produire des traumatismes physiques ou des blessures. Pendant le verglas, il y a eu des cas qui provenaient de chutes sur la glace. La priorité de la sécurité civile est de veiller à la sécurité de la population. Donc, les interventions visent à sauver des vies.

Image: http://www.radiocanada.com/
Dans une autre optique, les sinistres ont des conséquences sur la société également. Parmi les conséquences collectives, on retrouve 4 phases qui caractérisent les réactions sociales. Dans un premier temps, on retrouve le stress qui se caractérise par le tiraillement entre la fuite et le combat. Après, il y a une période de négation où la population ont tendance à nier la nouvelle situation, la phase de l’agressivité où la population cherche des coupables et où les frustrations s’accumulent dues à la dépendance de l’aide extérieur. Pendant cette période, on peut remarquer une dépression et un sentiment d’impuissance face aux conséquences socio-économiques du désastre.[1] La dernière phase est la période de résignation où la collectivité a moins d’attention de la part d’organisme, du gouvernement ou des médias. C’est à ce moment que la société se récupère. Parfois, la société peut être stigmatisée par l’évènement. C’est le cas quand le sinistre provoque des impacts négatifs sur l’attraction touristiques de la région touchée. Mais là n’est pas l’essentiel, l’environnement de la société peut être dégradés ou dévastés après un sinistre ou détruire des sites. Comme en témoigne la crise du verglas, des arbres avaient cédés sous le poids des glaces formés. Le niveau de vie de la société est touché par les dommages sur l’environnement contenu que certaines ressources proviennent de l’environnement. Alors là, on peut parler de pertes économiques. De ce point de vue, il y a toujours un coût relié au désastre.

Dans l’ensemble, les séquelles possibles peuvent se traduire de plusieurs façons suite à l’intervention de la sécurité civile. Dans l’éventualité où l’intervention a été mal faite par les autorités, il peut avoir des impacts sur la vie politique ou administrative de certains dirigeants. Le cas échéant, il peut avoir des poursuites, des suspensions, ou des démissions quand la population se plaint de la gestion. Après un sinistre, le gouvernement met en place des commissions d’enquêtes qui peuvent être coûteuse. La réputation de la ville peut être touchée et subir des conséquences comme le déménagement de ces citoyens ou la peur des nouveaux arrivants d’habiter dans la région. Selon le cas, les évacuations peuvent être faites de façons trop hâtives ou tardives. Ce qui provoque soit des blessés ou des pertes au niveau économique contenu l’ordre de l’évacuation. De plus, les évacuations peuvent entraîner une vague de criminalité dans la région. Certains malfaiteurs peuvent profiter de l’absence des autorités pour voler ou commettre des crimes. Somme toute, les conséquences des sinistres et des interventions sont nombreuses tout dépendants de chaque situation et la qualité des interventions.


[1] AUGER, Pierre L et al. (2003) Sinistres naturels et accidents technologiques, Paris, Edisem/Tec & Doc, Acton Vale, p. 517-535.

Les causes de la mise en place de la sécurité civile et les critères lors des interventions.




Dans une société où la sécurité est au cœur des préoccupations, le gouvernement met en place une gestion des risques reliée à la sécurité civile. Quand une catastrophe naturelle arrive, on a tout à gagner quand on fait preuve d’anticipation et de la prévention. La sécurité civile peut se définir comme un ensemble des actions et des moyens mis en place à tous  les niveaux de la société dans le but de connaître les risques, d’éliminer ou de réduire les probabilité d’occurrence des aléas, d’atténuer leurs effets potentiels ou, pendant et après un sinistre, de limiter les conséquences. De plus, la sécurité civile participes à la sensibilisation, à la prévention et la transmission des l’information. Pour expliquer les causes de la création de la sécurité civile, elle découle des risques qui sont le résultat de l’interaction entre aléa potentiel et la vulnérabilité. Dans un deuxième temps, je vais présenter les facteurs qui ont contribué à la mise en place de la  sécurité civile. Enfin, je vais expliquer l’intervention lors des sinistres.

D’abord, la sécurité civile comporte des concepts qui sont à la base de la définition du risque. Premièrement, quand on parle d’aléa, elle fait référence à un << phénomène, une manifestation physique ou une activité humaine susceptible d’occasionner des pertes en vies humaines ou des blessures, des dommages aux biens, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation de l’environnement. >>[1]. Il constitue un événement imprévisible dont la société doit faire face comme par exemple un séisme, une tornade ou même une rupture de barrage. Cependant, l’imprévisibilité n’est pas le seul caractéristique d’un aléa, il inclut aussi l’intensité des d’un phénomène par exemple la crise du verglas. Avec le climat hivernal au Québec, on s’attend à avoir du verglas de temps en temps. Sauf que pendant la crise du verglas, les précipitations étaient plus importantes que d’habitude. Ensuite, la vulnérabilité est essentiellement <<une condition résultant de facteurs physiques, sociaux, économique ou environnementaux, qui prédispose les éléments exposés à la manifestation d’un aléa à subir des préjudices ou des dommages>>[2]. Ainsi, elle traite des événements qui peuvent être probable dans le milieu géographique. Par exemple, l’implantation d’une usine de production de matière dangereuse est un facteur qui peut occasionner un aléa. En conséquence, la combinaison de la vulnérabilité d’un milieu et d’un aléa potentiel caractérise le risque. Avec l’anticipation de la vulnérabilité et des aléas, La sécurité civile peut mettre en place des plans d’intervention et la gestion des risques afin d’éviter les pertes humaines, économiques ou environnementales. Cependant, d’autres facteurs contribuent aux risques que la société peut subir.

Image: http://www.québecweb.com/
Dans un second plan, d’autres prédispositions peuvent venir alimenter les risques à prévoir. Parmi les raisons de la mise d’une sécurité civile, on retrouve les changements climatiques qui provoquent des sinistres de plus en plus fréquents, et dont l’intensité augmente avec ce phénomène. Avec l’amplification des activités anthropologiques (par exemple, l’augmentation des gaz à effet de serre), ils engendrent des perturbations environnementales qui peuvent amener à des sinistres. On n’à penser à la fonte des glaciers qui peuvent produire des inondations,  des cyclones, ou des tsunamis.[3] Un autre facteur de risques qui a contribué à la création de la sécurité civile est les infrastructures et les bâtiments trop vieux. Dans cette perspective, les constructions de l’homme peuvent ne plus répondre ou faire face aux risques ce qui peut éventuellement amener à des sinistres. C’est le cas, par exemple, de l’effondrement d’un pont dans les échangeurs qui ne peut plus prendre autant de charges qu’à ces débuts. Ensuite, le développement des activités humaines peut contribuer à l’émergence des risques. Cela peut être autant la déforestation, l’exploitation des matières dangereuses que la circulation de la population qui peut occasionner une pandémie. Finalement, la dépendance à la technologie a également son lot de risque pour les individus comme c’est le cas pour l’électricité.


En dernier lieu, il y a différents seuils d’intervention à la suite des sinistres. Selon le plan des mesures d’urgences et des plans municipaux de la sécurité civile de chaque municipal, les autorités ont toutes leurs manières de procéder selon les ressources à leurs dispositions et de leur réglementation en matière de sécurité civile. En fait, c’est le rôle des autorités qui détiennent le pouvoir de décider quand déclarer l’état d’urgence et ordonner l’intervention. Dans les interventions, ils doivent suivre un plan dont les risques ont été supposés, toujours en voulant éviter que ça arrive ou pour en atténuer les effets. En outre, le plan prévoit les ressources et la structure de l’organisation des interventions adaptée selon la vulnérabilité de chaque municipalité ou communauté. Lors des évacuations, quelques facteurs sont tenus compte comme le temps disponible, les ressources disponibles, la sécurité et l’intégrité des personnes à évacuer et l’avis des experts. Généralement, ils informent la population par radio ou avec des camions avec des haut-parleurs. Pour en savoir plus, le coordonnateur municipal de la sécurité civile détient le plan d’intervention en cas de sinistre et peut répondre aux questionnements par rapport aux interventions en cas de sinistre.

[1]  Approche et principes en sécurité civile, 2009,  Sécurité publique Québec
[2] Idem
[3] Des catastrophes naturelles?, 2006, RAMADE, François chapitre 5.4.